Et si votre homme intérieur pouvez- soutenir votre femme intérieur ?

Ça s’appelle aussi l’alchimie du yin et du yang.

L’art de l’acceptation et de l’accueil

 

L’après covid, comment allez vous ?
Cette période de deux mois pour certain fut l’occasion de se poser, de créer, pour d’autres plus difficile à supporter.
L’isolement, la promiscuité, l’enfermement, la peur de la mort, la peur du gendarme et de l’autorité, la peur du manque, l’éloignement de ces proches, la solitude, etc…
Nous avons été mis à rudes épreuves et le sommes encore.

J’ai été aussi mise à l’épreuve, dans le travail de reconnaissance de mon féminin dans la relation, j’ai dû encore observer mon côté sombre, vous savez les parties de nous qu’on n’aime pas, j’ai dû m’observer dans des situations où mes limites étaient basses, où je ne pouvais pas ouvrir mon cœur, des situations où je devais me positionner et quand je le faisais ce n’était pas accepter en face, car moi-même j’avais du mal à m’accepter là dedans, car forcément cela montrait des aspects de moi-même qui ne vont pas avec l’idée que l’on se fait d’une bonne personne.


On a souvent l’idée que dans le couple il faut faire des concessions, des efforts même si ces efforts vont à l’encontre de nos besoins. L’idée ancrée par la population en général, c’est qu’il faut se forcer pour faire plaisir à l’autre.


Vu mon parcours, j’ai tellement développé ma sensibilité, qu’aujourd’hui, je suis arrivée à un seuil de tolérance très bas et que je ne peux plus me forcer sinon je suis extrêmement mal.

Je ressens tout de manière puissante et je ne peux pas mettre un couvercle sur les situations.

Je dois les désamorcer rapidement, et parfois un peu brutalement.
Je suis convaincue aujourd’hui, qu’il ne faut pas faire de concessions, c’est-à-dire que lorsque vous êtes dans une situation où vous ne vous respectez pas, vous portez atteinte à une partie de vous qui a besoin plutôt d’être acceptée et reconnue. En gros vous vous coupez un bras, vous vous amputez d’une partie de vous-même.


Ce n’est pas facile d’être réellement soit même avec les autres et encore moins quand on a eu un modèle de parents qui passaient son temps à faire des concessions. On croit que c’est normal de se forcer et on croit que c’est égoïste de se faire respecter dans ces besoins et dans ses limites.
Alors au début de ce confinement je n’arrivais pas à sortir d’un conflit, je suis passée par des périodes où c’était chaotiques !
Des coups de gueules, de la révolte, des conversations qui tournent en boucles et qui restent stériles.
J’avais beau faire des pratiques pour me centrer, les mêmes situations revenaient sans cesse et en à peine un quart d’heure je me retrouvais en colère et désarçonnée.
Jusqu’à ce que je prenne le taureau par les cornes.


Je suis rentrée au plus profond de mes tripes pour savoir qu’est ce qui pouvait se passer en moi pour attirer le conflit à répétition.
Et c’est là que j’ai rencontré la partie qui se sentait mal et jugée de ne pas pouvoir ouvrir son cœur, de ne pas pouvoir être dans l’amour, et cette partie avait besoin juste qu’on lui dise que c’est ok d’être ainsi, c’est ok de ne pas être parfaite, d’avoir un cœur fermé, que je pouvais l’aimer quand même et accepter sa souffrance et voir à quel point dans ma vie j’avais pu être abusée, et que donc c’était normal de réagir de cette manière. En faisant ça, j’ai juste pu accueillir la femme blessée à l’intérieur. .

Une émotion est sortie. Je me suis donnée de l’amour, du contenant, de la douceur. Ensuite j’étais apaisée, je vaquais à mes occupations et plus tard dans la journée, lorsque j’ai vu mon conjoint il m’a accueilli sans savoir le travail émotionnel que j’avais effectué, avec des orchidées ,mes fleurs préférées, symbole du féminin.

Et la relation s’est retrouvée apaisée sans explications apparentes. Comme si lui de son côté avait aussi fait un travail d’acceptation.


Tout cela pour dire que lorsque l’on s’accepte en profondeur là où nous en sommes avec nos limitations, nous nous offrons ce bain d’amour, comme si notre masculin accueillait la femme blessée en soi, la femme (mais ça peut être aussi la petite fille ou le petit garçon) qui ne peut ouvrir son cœur car abusée à plusieurs reprises.

La femme (ou l’homme) qui ne peut faire confiance, qui ne peut plus aimée et qui a peur du jugement dans cette fermeture. En fait c’est rassurer cette partie en soi.

Merci la vie et mes guides qui me soutiennent, je reçois de plus en plus de messages pendant mes soins sur le corps de mes clients et oui votre corps me parlent pendant les séances, je ressens tout ou du moins ce qui est prêt à être livré, parfois je reçois le message d’un être disparu. Je suis ravie de pouvoir servir et d’aider à ce niveau quand c’est possible.

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